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Le village de Noisy Le Roi
22 avril 2010

Etat de la propriété La moitié du territoire de

Etat de la propriété

La moitié du territoire de Noisy-le-Roi (250ha, 80a, 89ca : en 1898) appartient à un même propriétaire ; 103 ha, 80 a, 25 ca sont à l’Etat (forêt de Marly). Soit un total de 354 ha, 61.14. Si l’on ajoute la surface prise par les routes, chemins, places, etc…(soit environ 15ha),  il restera pour la petite propriété 172 hectares environ.

La culture des céréales l’emporte sur toutes les autres ; cependant on remarque qu’elle diminue depuis quelques années et que l’exploitation maraîchère et celle de la betterave industrielle ont pris un certain développement.

Les arbres fruitiers réussissent très bien à Noisy-le-Roi et plusieurs propriétaires savent tirer un grand profit de leurs fruits.

D’ailleurs les produits du sol, quels qu’ils soient, s’écoulent sur Versailles et Paris ; ces deux villes, à proximité du lieu de production, offrent des débouchés très rémunérateurs.

Un haras occupe plusieurs hectares du territoire de Noisy-le-Roi ; er il n’est rare d’y voir quelquefois jusqu’à 200 chevaux en pension.

L’élevage des moutons n’est pratiqué que dans la ferme de Noisy. Les vaches sont peu nombreuses, et ne donnent que le lait nécessaire à la consommation du village. La ferme – seule aussi – utilise les bœufs pour la culture. 24 bœufs et 20 chevaux sont occupés pendant toute l’année dans cette grande exploitation.

Le territoire est assez giboyeux à cause de la proximité de la forêt. Malgré la surveillance des gardes forestiers, le gibier (à plumes surtout) s’échappe pour venir chercher les grains dans la plaine. Il n »y a pas d’animaux ni d’insectes nuisibles particuliers à la localité.

L’occupation des habitants c’est la culture du sol. Pas de mines, de carrières, aucune industrie spéciale. Les familles sont divisées en deux catégories à peu près égales : les familles agricoles, et les familles dont les membres sont occupés à la maçonnerie ; les jeunes gens qui ne prennent pas le métier de menuisier ou de peintre, partent servir les maçons dès l’âge de 14 ans. Ils gagnent peu au début, mais ils n’ont pas d’apprentissage à payer : il vont travailler à la ville, soit à Versailles soit à Marly.

On trouve encore à Noisy-le-Toi quelques treillageurs, mais ce m »tier n’occupe plus autant de bras qu’autrefois. La construction du grillage en fil de fer, fait tort aux treillages de bois. Aussi les treillageurs ne font plus dans la forêt que fendre le bois ou faire des échalas.

En 1830, il y avait une filature : le cadastre en fait mention. Elle était située sur le Rû de Moulineaux, à la limite du territoire de Noisy près du Rû de Gally. Aujourd’hui, les bâtiments de cette usine sont transformés e, maison de culture.

Une briqueterie existait autrefois à la Tuilerie. On voit encore les restes des fours. Mais elle était sur le territoire de Saint Nom-la Bretêche.

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